Ca balance (pas mal) le samedi…

Ca balance (pas mal) le samedi, la version estivale et inédite de SAMEDI CONSO.

La DLC de ces produits se rapproche dangereusement. La date de nettoyage du bac, elle, est dépassée depuis longtemps. Trop longtemps.

La canicule ? Quelle canicule ? J’vous promets, on est très bien ici.

« Chez Auchan, on pense qu’il n’y a que quand on fait les choses que les choses changent » . Pas faux. Et si on commençait par s’occuper du meuble frais qui fuit depuis des jours et des jours. Ca, au moins, ça changerait la vie des clients.

Quoi ? Il y a du soja dans mon hachis parmentier ? Dérive d’une course aux prix bas sans aucune auto-régulation des acteurs, qu’ils soient industriels ou enseignes. Après tout, s’imposer collectivement qu’un hachis parmentier soit pur bœuf c’est si difficile ???

Esprit EGA où es-tu ? Pas ici visiblement… Et difficile d’imaginer que tous les produits « SanPé » soient en date courte puisque l’offre concerne l’ensemble de la gamme.

Dans ce Carrefour, en revanche, on joue – partiellement – aux bons élèves. Pas un centime de remise. Rien. Nada. Une offre 100 % EGA-compatible. Mais 0 % penser-client.

Le même Carrefour, le rayon d’à côté. Là, c’est filouterie et compagnie pour contourner à la fois la lettre comme l’esprit des EGA. A l’offre « 2+1 », l’hyper rajoute la remise générale (et… différée) sur la bière de 7 € en bons d’achat par tranche de 20 € dépensés. L’absurdité promo en une simple image.

Auchan, rayon fruits et légumes « SMC » pour « solution moins chère », en clair l’espace premier prix. Le prix de ces tomates ? Raccord à la promesse : 0,99 €/kg. Le produit, en revanche ? Bien mieux qu’espéré, au moins en apparence puisqu’il s’agit de tomates de « pleine terre ». Du premium (en tous les cas vu des clients) au plus bas prix ? Destruction de valeur.

Les distributeurs ont probablement des tas de défauts. Mais, a minima, une qualité : ils permettent l’accès aux consommateurs. Et en deviennent fort utiles lorsqu’il s’agit d’écouler des montagnes de marchandises périssables.

Comment ils disent déjà chez Carrefour ? Limiter les emballages… Alors la quiche à l’unité dans un emballage pour deux, hein…

J’ai du manquer un épisode… J’en étais resté à Contrex l’eau qui fait maigrir. Ou, à tout le moins, l’eau qui y participe, en accompagnement d’un régime adéquat. Le claim ne laissait que peu de doute : « Contrex, mon partenaire minceur ». Changement de positionnement aujourd’hui, au moins en apparence : « Buvez des minéraux ». Toujours risqué de lâcher la proie (une image installée et reconnue comme peu de marques) pour l’ombre (un nouveau positionnement).

Match a fait de la préparation sur place un élément majeur de sa stratégie, histoire de cultiver sa légitimité alimentaire malgré un tarifaire moins agressif que d’autres. Pour ce faire, l’enseigne revendique son « savoir faire ». De fait, couper des cubes de fromage nécessite un sacré savoir-faire… Moi-même, parfois, je n’obtiens que des parallélépipèdes imparfaits. (sous-titré : « Chéri, t’as encore raté tes cubes de fromages, je les prendrai chez Match la prochaine fois »/« Bien sûr mon amour, t’as raison, ils sont vraiment trop forts chez Match »).

Etonnante dissymétrie dans les promesses d’origine au sein de la gamme Régilait. Pour la version écrémée, le lait est « issu de l’agriculture coopérative française ». Que de vertus… Pour les laits entier et demi-écrémé, l’origine est bien moins précise. Pourquoi ? Parce qu’elle est moins vertueuse. Dites donc, Régilait, vous pensez pas que le consommateur a tout autant le droit de savoir ?

Incorrigibles Leclerc (relire ici)…

Plus de 6 mois… Exceptionnelle cette fermeture du Leclerc Drive de Trappes. A moins qu’elle ne soit “définitive”. Ce qui, il est vrai, est encore une “exception”.