À la une

Le prix des fraises, la suite…

IMG_8158

Mercredi dernier, Emmanuel Macron était (“faisait ses courses”, serait mentir), Emmanuel Macron était donc au Super U Saint-Pol-de-Léon. S’il avait traversé le village, il aurait découvert ça au Leclerc de St Pol. La transparence des prix au rayon fruits et légumes. En une image, une contribution étayée au manque de compétitivité de l’offre française. Pour « vivre » (je ne porte pas de jugement, je constate), le fraisiculteur breton doit donc vendre sa production 10 €/kg ! Ca pique un peu…

6 commentaires

  1. Les détracteurs de la GD ne se prononcent pas bizarrement 😉
    L’idée n’est pas mauvaise mais ça risque d’être contre productif en démontrant que le “petit” producteur se “sucre” bcp, car en montrant que Leclerc ne prends pas de marge, ça repousse le problème du prix sur le producteur.
    Au passage, il faut sortir une marge de 22-23% pour amortir tous les coûts d’une entreprise. donc en soit il revend ” a perte”.

    1. Regardons et analysons plutôt les prix sur les 15 dernières années. Qui a détruit de la valeur en se faisant la guerre ? Qui n’a communiqué que sur un sujet (le prix) ? Qui a inventé les BOGOF et autres promo détruisant encore plus de valeur, valeur économique, mais aussi valeur du travail, en quoi offrir un produit est juste sachant que derrière ce produit, des gens ont travaillé, utilisé de l’énergie (électricité, gaz, matière première etc …) est-ce un bon signal a envoyer aux consommateurs ? Alors dire que le producteur de fraises se sucre, je trouve cela vraiment déplacé, il n’y a plus beaucoup de personnes en France qui ont envie de se baisser pour les ramasser à tel point que dans cette période de Coronavirus, ce domaine est en manque de main d’œuvre puisque la plus grosse partie de cette main d’œuvre vient d’Espagne, Pologne, Maroc ! Donc, je pense qu’il n’y pas vraiment de commentaires à faire sur la Grande Distribution, c’est bien elle qui a le bouton prix et qui l’actionne à sa guise ! Les conséquences se font ressentir sur l’ensemble de la chaine, et je ne parle pas des grandes Multi Nationales qui se font justement un plaisir de racheter les plus petites entreprises subissant cette dévalorisation économique depuis des années engendrée par la GD. Monopole quand tu nous tiens !

  2. Ce prix correspond à un prix normal pour de la gariguette qui se vend habituellement 2.99€ la barquette de 250g soit 11.96€ le kilo. le taux de marge de l’enseigne est anormalement bas et je suppose une manipulation des chiffres. Qui croit que l’on peut encore avoir confiance dans la grande distribution.

  3. Oui, l’affichette indique “prix d’achat”, mais pas à qui : peut-être à la coopérative (prince de Bretagne), peut-être à la centrale, mais surement pas au maraicher directement. Qui dit intermédiaire dit marge à chaque étage. Il y a donc une énorme différence entre 10€ le prix d’achat par le magasin et 10€ dans la poche du maraicher.

    1. Il s’agit bien du prix d’achat à la coopérative. Et la coopérative appartient à ses producteurs. Le coût de la coopérative est donc bien sous la responsabilité du producteur et non du distributeur….

      1. Nous sommes d’accord, c’est bien le maraicher (en coopérative) qui décide du prix de vente, mais sur les 10€, la coopérative prend sa part, qui est surement non négligeable (frais de gestion, administratif, foncier, transport, mise de côté pour les mauvaises années, aide aux nouveaux ou action solidaire sociale…), donc les 10€ ne vont pas intégralement vers le maraicher.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page