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Une bonne part des problèmes du rayon vins en une image…

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Vous connaissiez l’appellation “Pouilly-Loché” ? Moi non plus. Et pour cause… L’AOP est “confidentielle” et le revendique. Les 32 hectares (indiqués comme la surface de l’appellation, pas du domaine !) comptent donc pour 0,004 % de la surface de vigne plantée en France. Autant dire qu’à ce niveau de précision pour créer des appellations (donc une logique d’expert pour des experts), pas étonnant que le quidam n’y comprenne… goutte. 

47 commentaires

  1. Bonjour Olivier :
    C’est à la fois :
    – du commerce de précision
    – du local
    – de la diversité
    C’est le propre de la Bourgogne, Un terroir (avec plusieurs viticulteurs) et non des vins de marque, de cépages.
    C’est un patrimoine, une culture, la découverte.
    Pouilly-loche à côté du pouilly-vinzelles (52 ha) mais surtout à côté de l’excellent pouilly-fuissé, le MACONNAIS et sa roche de solutré

  2. Pour une fois je ne suis pas d’accord avec vous.
    Je pense que la diversité des appellations est plutôt une chance pour les rayons vin de nos magasins. Le but étant de faire de la qualité et de se rapprocher de ce que peut faire un caviste. Les connaisseurs apprécient ce genre de bouteilles (et ils font les courses dans les supermarchés comme tout le monde).
    C’est la même chose dans le rayon crèmerie trad, il existe une grande diversité de fromages (parfois inconnus du plus grand nombre) et c’est ce qui peut faire la force d’un rayon.
    Et pour info l’appellation a été créée en 1940, je ne pense pas qu’à l’époque ça a été fait par des experts pour des experts…

  3. Rarement lu pareille annerie. Enfin un secteur qui valorise le terroir, l’origine et la diversité et voilà que cela serait une erreur…

    1. Heureux de vous avoir procuré ce plaisir rare. Rien que pour ça, je recommencerais. Et sur le fond, je maintiens ma position. A faire des produits incompréhensibles de la masse des consos, on s’éloigne (par principe) de la masse des consos.
      Olivier

      1. Quel mépris pour la “masse des consos”, qui serait incapable de lire une explication et qu’il vaudrait mieux embobiner en lui fourguant à coups de marketing une vinasse industrielle standardisée, au nom pompeux genre “Baron de L’estac” !
        Bravo à ce chef de rayon qui a pris la peine d’aller chercher cette petite appellation, dont je ne
        sais pas si elle est meilleure ou moins bonne (à mon gout) qu’un Poilly-Fuissé plus connu (mais j’ai envie de la déguster, du coup…), et surtout de rédiger cette petite note qui fait penser à celle des libraires!
        Rare que je ne sois pas de votre avis, mais là, pour le coup…

        1. Domaine luquet une valeur sur du mâconnais ! Pouilly Loché, Pouilly vinzelle, tout aussi délicieux que le Pouilly fuissé!

      2. La masse des consommateurs dont je fais partie ne pipe de toutes façons que dalle aux vins….je me contente de définir si tel ou tel vin me plaît….et c’est pour moi bien suffisant.
        Je m’inscris donc en faux par rapport à votre article…

      3. “A faire des produits incompréhensibles de la masse des consos, on s’éloigne de la masse des consos.”
        Et c’est tant mieux. La fin du vin de masse est un bienfait de la civilisation. Sinon, à la fin, on aura deux Bordeaux, un Bourgogne et du vin mélangé pour le reste. Ce sera effectivement plus facile de choisir.
        Nb : le pb de la vente de vin c’est plutôt que pour la “masse des consos”, désormais, il est plus facile de se procurer du shit. Et que de toute façon l’alcool, c’est interdit…

      4. Si la masse est un âne autant s’éloigner des ânes.Et s’adresser aux vrais connaisseurs.A force de vouloir tout lisser tout aura le même goût et c’est seulement sa qui tuera le vin.

      5. Et si justement la masse de conso pouvait tester elle aussi ? Je ne suis pas amateur de vin mais ça pourrait trouver sa cible 😉

    2. En effet, ils ont tous raison ! Si les consommateurs ne font pas attention à ce qu’ils achètent !.. On est pas sorti de la standardisation.
      Certains voudraient acheter du vin. Et c’est tout! Trop compliqué pour eux de se renseigner, de lire (surtout lire), trop fatiguant peut-être. Il leur faudrait une étiquette ou ne serait juste écrit :”vin rouge, ou vin blanc etc.”
      Pourtant, chacun a un smartphone dans sa poche et il est très facile de solliciter Google ou un autre pour savoir et s’informer !
      Comment on faisait avant ?
      On suivait les cours de géographie, et on apprenait les départements…
      Bon aller, au moins il en restera pour les connaisseurs !
      À déguster sans prendre la route après et sans addiction…
      Santé !

  4. Bonjour Olivier,
    En quoi est-ce un “problème”?
    C’est au contraire toute la richesse et le plaisir des vins français, particulièrement bourguignons. Pouvoir découvrir des saveurs, des lieux insoupçonnés, pendant toute sa vie, comme on découvre une clairière dans la forêt ou une crique sur le rivage breton, dans des coins que l’on croyait connaitre. Beaucoup préfèrent ça plutôt que boire un Tariquet ou poser sa serviette à Palavas…
    Le consommateur est informé, on voit tout de suite quel est le cépage, quelle est la région dont est issue cette petite pépite rare.
    Il est heureux que les grandes surfaces soutiennent cela, avant que Castel & Co. n’ait tout réduit à des “marques” marketing bidons
    … et puis 35ha, c’est pas mal ! Chateau Grillet est une appellation 10 fois plus petite (mais que vous ne trouverez pas sur les rayons de Carrouf’ ou Cora).

    1. Beaucoup de gens n’osent pas aller chez un caviste, par timidité, par peur de se sentir “pas au niveau” ou jugé (à grand tort…)
      Pourquoi n’auraient-ils pas le droit, grâce à ces remarquables efforts de mise en valeur d’un produit moins standard (et moins cher qu’un nom prestigieux), de découvrir quelque chose qui pourrait leur plaire et leur donner envie d’autres découvertes?
      Pourquoi prendre à tout prix le consommateur de grande surface pour un mouton décérébré à nourrir avec des granulés industriels avant de le tondre?

    2. Et pourquoi ça ne serait pas quelque chose qu’on pourrait à la fois trouver chez un caviste et dans certains supermarchés ? 🙂

  5. Je ne comprends pas quel est le problème. Alors quoi, il faudrait rationaliser, simplifier, virer tout ce qui dépasse, qui fait tâche ? Les vins comme les fruits mal foutus même s’ils sont délicieux, comme les légumes qui ont encore de la terre ? Tout ça parce que les marketeux ont la trouille que ce crétin de consommateur passe son chemin ? En fait c’est ce qui se passe. Si les gens se tournent de plus en plus vers les marchés et les cavistes c’est justement pour éviter les vins de négociants ou de centrale d’achat et aller vers des bouteilles avec inscrit sur le bouchon “producteur”, même (et surtout) de vins non répertorié ou négligés par les acheteurs de la grande distribution.

  6. Je n’y connais rien à la grande distribution donc je ne comprends pas où vous voulez en venir. S’il y a des “problèmes au rayon vins”, pourriez-vous nous les rappeler ?
    Et qui est le quidam : celui qui achète du Roche Mazet ? Celui qui cherche un bon rapport qualité-prix ? Mystère…Bref, cette note est un peu bâclée, sans grande considération pour vos lecteurs (ni pour vous-même).

  7. Du grand n’importe quoi ! À ce titre il faudrait dorénavant inscrire sur les emballages de sel de Guerande “sel” et sur ceux des poulets de Bresse “poulet”.

  8. Effectivement surpris par la qualité de ce post …. après ce sont les dérives de la sur-production des contenus, dans la “masse” y a boire et à manger ( sans jeu de mot).

    1. C est qui ce beauf qui prétend donner un avis sur le vin
      Qu il achete du pinard, avec une étiquette trompeuse, en grande surface et fini
      Sait il ou se trouve la Bourgogne

      1. Il y a de plus en plus de vins de qualité en grandes surfaces. En 1987, la Romanée Conti était vendue à Cora Marsannay à 3400 francs et Richebourg à 999 francs. Vins placés en direct par le DRC.

  9. Sommelier de métier, je rencontre souvent ce problème avec certains supérieurs, qui n’étant pas intéressé par le vin, n’y comprennent rien… Et pour ne pas paraître ridicule et ignare. Choisissent une directive qu’ils disent plus clair pour le grand nombre et demandent la suppression de toutes les appellations qu’ils ne connaissent pas.
    Cela revient a avoir un blanc au goût de vin blanc.
    Vous pourriez être surpris des connaissances de vos clients.

  10. Autant dire : une bonne part du problème de l’or c’est qu’il se trouve minuscules pépites…
    C’est ce qui en fait toute la valeur, comme fans le vin, la richesse des saveurs

    1. Non, le Beaujolais fait partie intégrante de la Bourgogne depuis le 29 avril 1930. Décision du tribunal de Dijon entériné plusieurs fois par la suite

      1. Il me semnle que La législation a changé pour les rouges il y a peut de temps, le beaujolais ne peut plus revendiquer AOC Bourgogne, a vérifier.

  11. Pensez -vous que le “quidam” ne connaissant pas Pouilly- loché s orientera alors vers la bouteille de Puligny-montrachet @49€95 juste à côté ? 🙂 Plus des deux tiers du vin est vendu dans les grandes surfaces, nulle doute que ces bouteilles finiront par trouver preneurs , connaisseurs ou pas. L essentiel étant que le producteur, le commerçant et l acheteur y trouvent leurs comptes. Sinon il est vrai que les appellations satellites de Pouilly- fuisseé ou plus largement du mâconnais produisent des chardonnay frais et avec une certaine élégance pour certain , a essayer pour les curieux.

  12. Desesperant de lire de un article pareil. Le problème du rayon vin, c est qu’il n’y a pas de caviste. La distribution ne cherche qu’à abrutir les gens, et voilà le résultat. Avec vous on se retrouverait avec 20 aoc, et 4 prix différents dans chacune.

  13. Le titre du site est lui même un résumé du soi disant problème. Le terme grande consommation est il applicable à tous les produits ? Le cas de le France et des produits alimentaires est bien particulier. Nous avons une culture de la table qui a conduit à une recherche de produits de caractère et une fabuleuse diversité. En revanche la qualité à un prix et tout les consommateurs n’ont pas le budget ou les connaissances nécessaires. Pour les vins comme pour la nourriture il en faut pour tous les goûts et toutes les bourses. La plupart des enseignes proposent des étiquettes accessibles tant en termes de prix que de simplicité à traduire en je vais aimer ou pas. Je reconnais que un certain nombre d’appellations sont peu connues du grand public mais leur volume les destinent à des marchés de niche. Donc merci à cette enseigne qui a proposé un Pouilly Loché. Je suis sûr que dans les autres rayons il y avait aussi d’autres produits que vous ne connaissiez pas. Un simple passage sur Google vous aurait renseigné. Sinon restez au Chardonnay sans appellation Mr Dauvers.

  14. J’ai du mal à comprendre le sens de cet article ! Et ne comprends même pas qu l’on puisse publier de telles âneries !
    Si vous n’y connaissez rien en vin, allez chez un caviste et il vous conseillera !
    C’est justement la richesse de la Bourgogne et de ses terroirs.

  15. L’étiquette apposée par le chef de rayon, qui lui semble éclairé dans son domaine est claire.
    Si vous n’y comprenez rien, alors plus personne ne peut plus rien pour vous.
    Quand on ne sait pas de quoi on parle, le mieux est de ne pas en parler.
    Et heureusement qu’il y a de petites appellations comme celles-ci. Elles font la richesse du domaine viticole français.

  16. Le mieux Olivier, c’est de nous indiquer ce que vous connaissez et puis nous on va s’aligner dessus, rien de mieux que de niveler vers le bas.
    Et comme ça on va tous enfin boire un “vin rouge de France” en dégustant une “viande de bovin de France” grillé… Mais peut-être que “France” c’est encore trop précis, je sais pas…

  17. Très heureux de provoquer autant de débat. Je maintiens mon point de vue, of course. Un produit qu’un client ne comprend pas a nettement moins de chance d’être acheté qu’un produit que le client comprend. Et le vin français (et ses appellations en veux-tu, en voilà) frise la caricature sur le sujet. Mais, en //, je respecte ceux qui sont d’un avis contraire, comme toujours.
    Signé : un amoureux du vin. Et ceux qui me connaissent dans ma vie perso peuvent en témoigner 😉

    1. Olivier, tous ces commentaires sont le signe de la passion française pour le vin. La richesse des terroirs et les multiples appellations qui en découlent génère une complexité difficile à appréhender pour un client lambda.
      Donc je vous rejoins sur la nécessité de clarifier l’offre vin dans les rayons.
      Cependant, je n’ai encore vu aucune enseigne de GSA présenter un concept clair et vendeur. Et vous?

  18. Macon loche un excellent blanc du maconnais! OÙ est lr problème ?, goutez le et parlons en!,,
    Achat possible vcave dd vinzelles à côté de creches sur saone…. bonne degustation sur des crustaces huitres ou poisson…

  19. Bonsoir à tous. Étant le producteur de ce vin, je suis agréablement surpris de vos commentaires. Je ne comprends pas le sens de cet article, mais cela doit provenir de ma fatigue de ma journée dans les vignes de plus la pluie et le brouillard de cette semaine ont du altérer ma perception des choses. Le point positif de tout cela restera la mise en avant de cette appellation, pour le reste…je vais apaiser mon esprit avec les récits des skippers du Vendée globe…qui sont un peu…. Des oubliés à découvrir… Comme le sont mes Pouilly Loché !!!

    1. Cher monsieur,
      Ravi que vous soyez là ! Ma seule interrogation à propos de ce post vous concerne. Je suis juste simplement surpris que vous vendiez en GD. Étant donné les quantités que vous devez produire et votre localisation, retrouver vos flacons ici
      c’est dommage ! Les caves me semble plus approprié selon moi, en terme d’image bien sûr mais aussi d’un point de vu commercial, d’un côté comme de l’autre. Et au diable la masse d’incutes 🙂 au plaisir de déguster vos vins… à la propriété ! Jonathan

  20. Bonsoir, je ne pense pas en fait que certains circuits soient plus vertueux que d’autres, j’ai juste le respect pour tous mes intermédiaires et leurs clients finaux, je n’ai pas d’idées réductrices dans ce sens. C’est avec plaisir que je vous invite au Domaine à votre convenance, ou par visio pourquoi pas !

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