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[ EXCLU ] Amazon revoit à la baisse ses ambitions en alimentaire en France

Amazon

17 avril 2021. La date sera symbolique dans l’histoire (par ailleurs successfull) d’Amazon en France. A compter du 17 avril en effet, le géant américain du e-commerce baissera d’un cran son activité alimentaire en France. Terminé en effet Prime Now, en tous les cas pour l’activité gérée par Amazon lui-même depuis l’entrepôt parisien du Boulevard Ney. Dans un courrier adressé à ses fournisseurs et auquel j’ai eu accès, l’enseigne l’explique ainsi : “Comme vous le savez, Amazon s’engage constamment à améliorer l’expérience client sur ses boutiques. Dans cet effort, Amazon a décidé de concentrer son activité Epicerie Retail sur la boutique amazon.fr et de mettre fin à l’activité Retail sur la boutique Prime Now. Cependant, la boutique Prime Now est maintenue et continuera à proposer la sélection des partenaires de la marketplace“. En clair, Amazon assurera toujours le dernier kilomètre pour les boutiques Monoprix, Naturalia et Truffaut, présentes sur Primenow.amazon.fr

Ce renoncement s’inscrit quelques mois après l’arrêt d’Amazon Pantry et aurait été prise après une revue de marché à l’issue de laquelle la France a été jugée comme un marché trop complexe pour l’alimentaire. Dans la même logique, Amazon Fresh (présent aux US, en Angleterre et très récemment en Espagne par exemple) ne sera pas lancée en France à court terme comme cela avait pourtant été évoqué il y a à plusieurs fournisseurs. Ce qui conforte les analyses (que je partage déjà depuis longtemps) sur le faible potentiel de l’alimentaire livré à domicile en France, encore plus en version express. La faute à une part trop importante des clients français qui ne valorisent pas le service à hauteur de son coût (élevé sur l’alimentaire en raison d’un médiocre rapport poids/prix/volume). 

 

5 commentaires

  1. Bonjour Olivier,
    L’analyse me semble fausse.. A vous lire, j’ai plutôt l’impression qu’Amazon recentre son activité sur Amazon.fr ce qui semble plutôt une revue à la hausse qu’à la baisse 😉

    1. Bjr Youri. Je maintiens mon analyse (elle ne vaut pas plus qu’une autre). Quand vous ne lancez pas Fresh et fermer un entrepôt dédié à l’alimentaire sec/frais/surg en intégré pour ne conserver que le sec et en marketplace principalement, c’est pas une ambition à la hausse.
      Ol

  2. Amazon n’est pas un concurrent sérieux en PGC/frais pour la distribution française.
    Ce sont des logisticiens et analystes, mais pas des commerçants. LE principe même de la market place est un principe logistique, mais dans la mission du commerçant il y a … l’assortiment et sa sélection.

    1. La moitié des produits vendus sur la market place le sont directement par Amazon.
      C’est donc bien eux qui réalisent l’assortiment et les commandes auprès des fournisseurs.
      Quand bien même ce sont des algorithmes.
      Mais lorsqu’il faut gérer plusieurs millions de références la machine se montre plus efficace que l’homme

  3. Ce que ne mentionne pas l’article c’est qu’Amazon devra investir dans Monoprix pour accélérer sa logistique épicière. Sans doute via une augmentation de capital. 1Md pour 20%? A suivre

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