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L'Isle-Adam : le labo de Carrefour pour sa nouvelle signalétique

Depuis quelques semaines, L’Isle-Adam (95) est le laboratoire de Carrefour pour la refonte de la signalétique magasin. Il n’en fallait pas davantage pour aller y traîner et partager le chantier. Schématiquement, la signalétique testée couvre 2 sujets : l’expérience d’achat (donc le confort client) et l’image prix. 

Sur l’expérience d’achat…

Au rayon surgelés, suivant en ce sens une “logique Picard”, Carrefour accompagne l’affichage du prix d’une photo du produit. Objectif associer automatiquement les deux et éliminer tout doute pour le client. Même logique en fruits et légumes où, pour le coup, L’Isle-Adam reprend ce qui a déjà été testé à Ormesson.

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Autre initiative sur l’expérience d’achat : la suppression des bandes de rives de couleur. C’était devenu un véritable arc-en-ciel en rayon. Et je vous fiche mon billet que personne chez Carrefour ne pouvait restituer avec certitude le code-couleur (et la signification) de chaque bande de rive. Donc, ici à L’Isle-Adam, on les enlève. 

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Sur l’image prix…

C’est le sujet sur lequel Carrefour a le plus à faire. Première évolution : dans chaque allée, la mise en exergue de quelques produits “maison” (MDD ou premier prix selon le positionnement du magasin) en hauteur via une affiche qui “starifie” quelques produits. Le risque, évident : une non-concordance des prix à terme si le pricing national “oublie” qu’il y a un balisage sur le terrain 😉 

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Autre initiative : une sémantique très orientée qualité/prix (ou value for money pour faire bisquer ceux qui me reprochent mon franglais) sur les produits Carrefour. Un claim qui se retrouve au fronton de l’élément lorsqu’il s’agit d’une TG ou en bande de rive pour le fond de rayon.

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Pour les rayons trad’, Carrefour a fait le choix (inspiré de Supeco) de sortir un produit par stand. Là encore, il faudra s’attacher à une parfaite concordance entre ce que le client verra “en l’air” et sur l’étal. Et, de mon point de vue, arrêter de le prendre pour un lapin de 3 semaines en présentant le prix au 100 g… 

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5 commentaires

  1. La starification des produits dans les allées n’a, à mon sens, aucun intérêt. Pas grand monde ne lève le nez, on est concentré sur la recherche du produit.
    Par contre, dans le cadre du penser-client, si quelqu’un pouvait trouver la solution pour lire les étiquettes prix de la tablette du bas, voire celles de l’avant-dernière… C’est pénible de devoir se mettre “à quatre pattes”! Et l’étiquette électronique n’a pas arrangé la chose..

  2. Tiens donc, sur les mises en avant de la MDD, les “marques filles” (Extra, Classic, Original…) sont complètement ignorés !
    Est-ce le début de leur fin ? (A leur lancement j’étais convaincu que s’allait être un flop qui allait s’arrêter 3 ans après)
    En tout cas c’est bien la preuve qu’elle ne servent à rien et que personne n’a compris l’intérêt de sous-segmenter la MDD Carrefour !

    1. Tout à fait d’accord avec vos propos . Je trouve totalement débile cette segmentation et plus particulièrement sur les eaux : Carrefour Classic !!!!!!!!!!!!!!!

  3. Les supports d’étiquettes électroniques pour les tablettes basses peuvent être équipés d’un profil pour les relever et donc les rendre lisibles très facilement sans se plier en deux.
    Il faut juste vouloir les faire mettre en place…

  4. Merci Olivier pour ce type article, on en re-demande !
    Pour revenir à Carrefour ça existe encore des hypers en 2021 qui signalent les prix de façon aussi vulgaire (que personne regarde) dans le fond de rayon ?
    Beaucoup de E.leclerc n’installent même pas de prix en haut de leurs têtes de gondoles pourtant ce sont bien les leaders ils me semble

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