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Manifeste pour l’éducation à l’alimentation : Blanquer saisit le conseil des programmes ! (c’est déjà une petite victoire…)

C’est une proposition conjointe du ThinkTank agroalimentaire Les Échos (que je dirige depuis 8 ans) et d’OpenAgrifood : inscrire l’éducation à l’alimentation dans le programme scolaire, et notamment dans les premières années (“là où tout se joue !”). J’vous (re)fais par l’argumentaire, tout est dans le MANIFESTE que nous avons officiellement présenté (et signé) hier au Salon de l’Agriculture sous le parrainage de Guillaume Gomez (l’ancien “chef” de l’Élysée), représentant personnel du Président de la République pour la gastronomie française. Un MANIFESTE dont le soutien est unanime. Aucune enseigne ne manque à l’appel et les principaux industriels sont aussi soutiens de la démarche (voir ici).

Bien sûr, appeler à l’éducation à l’alimentation n’a en apparence rien d’innovant (j’ai déjà lu les aigreurs habituelles sur les sujets que je peux porter, comme “l’origine” en son temps donc… je les évacue !). Bref, avec le ThinkTank Agroalimentaire ou OpenAgrifood, nous n’avons aucune ambition d’avoir inventé quoi que ce soit en la matière ! Simplement de provoquer le débat (là encore comme sur l’origine) et, surtout, d’embarquer concrètement un maximum d’acteurs pour faire bouger les lignes avec, en guise d’horizon, ce qui est peut-être encore une utopie : que l’éducation à l’alimentation devienne une véritable matière d’enseignement au même titre que les mathématiques, l’histoire, l’anglais, etc.

Pour atteindre cet objectif ultime, le chemin sera long et sinueux. Tous les premiers soutiens (vous pouvez aussi soutenir et faire soutenir ici) le savent et l’ont admis encore hier lors de la p’tite sauterie dans les travées du salon de l’Agriculture. Mais, déjà, nous avons une première victoire. De passage sur le salon, le Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé avoir saisit le Conseil supérieur des programmes pour avis. Une hirondelle ne fait certes pas le printemps mais acceptons d’avancer marche par marche. En voici une première de franchie !

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