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Le mystère… de la Pink Lady chilienne (en pleine saison de production)

Suite des posts “mystère”, aujourd’hui sur l’origine des pommes. Cette tranche de vie l’illustre bien… La saison (de la récolte) des pommes bat son plein depuis quelques semaines. Et les enseignes (comme ici Cora) multiplient les mises en avant de pommes pour accompagner le début de la saison. Problème (comme ici) : des pommes qui viennent (encore) d’ailleurs, ce qui donne au passage souvent lieu à mises en causes sur les réseaux sociaux. Comment comprendre qu’une pomme débarque encore du Chili en octobre alors que l’heure est à la cueillette dans les vergers français ? Parce que c’est une… Pink Lady. Une variété “particulière” (qui n’est pas en libre-accès) pour laquelle ceux qui en produisent acceptent une règle du jeu commune, fixée par la marque : le démarrage de la campagne est fixé au 9 novembre. D’ici là, même si c’est bien la saison des pommes en France, elle viendra de loin. Très loin. Voilà le mystère levé !

10 commentaires

  1. Merci pour cette info éducative !
    La pink Lady française pas avant le 9 novembre et donc si je n’en trouve pas dans mon magasin habituel, je change de magasin ? Et donc, vite, Mr l’acheteur, il me faut des pink lady du Chili!
    Ah ouais !!!… Ça m’en bouche un coin..
    Et y a pas une pomme française ou européenne qui a les mêmes qualités gustatives qui peut nous permettre de patienter ?

  2. Déjà les pommes type pink lady je boycotte préférant netteement les variété ancienne. Mais en plus des pink lady du Chili en cette saison c’est une honte.

    et pas seulement en cette saison. A quand une taxation des procuit en fonction de leur impact climatique, leur bilan carbone.
    Des pommes chiliennes issues de l’agriculture conventionnelle ce serait pour moi 10€ de taxe par kilo et ensuite on applique la TVA à 20%
    sur le prix total ce qui ferait dans l’exemple ci dessus 3.59+10=13.59 plus 20% de TVA donc un prix de vente de 16.31 € le kilo avec biensûr interdiction de faire une quelconque opération commerciale.

    1. Juste comme ça en passant car il semblerait que cela vous ai échappé, sans CO2 pas de pomme , française ou non.
      Personnellement je ne mange pas de pomme du commerce, trop de Phyto sur ces fruits.
      Après certains traitements j en connais un qui avait interdiction de rentrer sur la parcelle durant 15 jours et bon appétit bien sur

      1. je vous rassure je ne consomme pas de pommes conventionnelles mais que des pommes bio que j’achete en magasin bios moins chère que du conventionnel en grande distribution.

  3. La récolte de Pink Lady en Europe démarre à partir du 20-25 oct au plus tôt. Le temps de la récolter, de la rentrer dans les stations de conditionnement, de la calibrer, de la conditionner et de l’envoyer dans les magasins l’origine france ou Europe ne sera pas présente avant le 10-15 novembre. Rien d’illogique à ce que avant cette date les Pink Lady viennent de l’hémisphère sud. Si ça chagrine le consom’acteur il y a pleins de variétés françaises ou européennes déjà récoltées et presentes dans les magasins : Elstar, gala, golden, jazz, belchard, ariane….

    1. Ce qui chagrine le conom’acteur c’est surtout que les con-sommateur consomment ces produits et qu’il n’y ait pas de fiscalité en fonction de l’impact environnemental des produits. Après il y a aussi la question de ces abrutis qui ne comprennent pas qu’il y a des saisons et qui comme des enfants n’acceptent pas d’être frustrés. En ce moment sur les marchés vous trouvez d’excellentes prunes, des poires, certaines variétés de pommes, du raisn, des kakis… tous ces produits sont des produits de saisons et locaux. Les produits locaux et de saisons sont adaptés aux terroirs et aux besoins des Hommes. En plus de sont des produits économiques. Bien sûr il faut faire l’effort d’aller aux marchés mais cela fera du bien à beaucoup de monde de faire un peu d’exercice aulieu de commander avachis sur leur canapé devant la star’ac comme des porcs.

  4. Tout le monde s’offusque degré 5 quand il y a ce genre de produits en rayon.
    Mais les clients s’offusquent degré 9 quand ils n’y sont pas…

    La conscience collective n’est encore qu’un façade niveau écologie, elle passe bien après l’égoïsme primaire.

    1. En effet il est plus que temps d’appliqué une fiscalité sur les produits en fonction de leur impacts environnementals. par exemple bio de saison: tva 0, bio hors saison TVA 5.5%, conventionnel local de saison TVA 10% Conventionel local hors saison: TVA 20%, bio de saison non local : TVA 25%,+ eco taxe de 10€ par kilo, conventionnel non bio de saisson: TVa 30%+éco taxe de 15€ par kilo, conventionnel, non bio et hors saison TVA 50%+ éco taxe de 20€ par kilo.
      libre à chacun de consommer ce qu’il veut mais il faut accepter de payer l’impact de sa consommation.
      Il faudra aussi appliquer cette taxation différenciée à TOUT les produit et service avec notamment une écotaxe de l’ordre d’1€ par km pour le transport routier de marchandise comme de personnes et une taxe de l’ordre de 10€ minimum par mile aérien parcouru pour les produit comme les personnes et interdiction totale de tout vol à l’intérieur de l’union européenne y compris pour les vols en correspondance.

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