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Mars rouge (ou printemps noir) : on y est !

Peu importe la sémantique… Que vous préfériez mars rouge ou printemps noir n’y changera rien. Les faits sont là et, comme toujours, têtus. Voilà les Français face au mur d’inflation annoncé depuis des mois. Voilà 4 semaines que notre panier de 150 majeurs (les produits que les Français voient le plus) s’envole littéralement. 0,7 % d’inflation hebdo ou plus encore sur la dernière semaine (+ 0,8 %). Un rythme jamais connu avant (n’en déplaise à ceux qui expliquent “lissage des hausses”, “moyennisation”, etc.). Et quand bien même (et par magie) l’inflation s’arrêterait là, voilà déjà plus de 4 % dans la besace en 2 mois. Qui s’ajoute donc à l’inflation 2022 pour atteindre le niveau incroyable de 19,8 %. Autant le dire : si les 20 % n’étaient pas dépassés d’ici à la semaine prochaine, ça serait une (très) heureuse surprise. Mais pour avoir feuilleté quelques cadenciers pendant le week-end (chacun se détend comme il peut), j’ai peur d’être déçu.

11 commentaires

  1. Je ne comprends pas, Bruno Lemaire avait pourtant affirmé qu’il n’y aurait pas de “mars rouge”. Ou alors se serait-il trompé? Je n’ose y croire…

    1. Bruno Le Maire avait bien dit : “Nous allons faire tomber l’économie russe”. On a vu ce que ça a donné…

    2. Bruno le bricolo se trompe jamais, c’est le taulier des lieux qui joue avec les peurs des pige… euh, des français

  2. C’est bien, les enseignes augmentent leurs marges… Car c’est bien là la réalité : ce sont les enseignes qui profitent du contexte pour augmenter leurs prix, sans justification réelle.

    1. Ce que vous dites est faux, les enseignes n’augmentent pas leurs marges sans justification réelle. Entre l’augmentation des salaires (7% en moyenne l’année dernière) et la facture d’électricité doublée voire triplée, effectivement il faut de la marge brute en plus pour atteindre le même résultat.

  3. “Mars rouge (ou printemps noir)”

    Non mars rouge parce qu’après les autres journalistes n’arrivent plus à vous suivre… simplifiez-leur la vie 🙂

  4. Les hypermarchés en profitent certes et l’état ? Les recettes de tva suivent celles de l’inflation.. c’est le jackpot pour Bercy

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