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NOUVEAU ! La Fnac reprend (pas cher) les livres d’occasion avec Rediv

La Fnac et Rediv, pionnier du textile seconde main en GMS (ex Patatam), s’attaquent ensemble au marché du livre d’occasion. La Fnac proposait bien sûr déjà une offre d’occasion sur son site, via ses partenaires en marketplace. Cette fois, l’enseigne organise la collecte des livres de seconde main pour son propre compte, à travers une interface gérée par Rediv. 

Côté client, la démarche est d’une remarquable simplicité :  il suffit de se rendre sur le site Fnac.rediv.com, puis de scanner avec la caméra du PC (ou du smartphone) les EAN des livres candidats à une reprise. Instantanément, le site refuse l’ouvrage ou formule une proposition de rachat. Libre au client d’accepter ou non l’offre. Une fois tous ses livres scannés, le client renseigne ses coordonnées et indique dans quelle Fnac ou Point Relais il souhaite déposer ses livres (jusqu’à 20 et en état neuf) et retirer le bon d’achat Fnac correspondant.

Si l’expérience est fluide, les conditions de reprise ne sont pas très généreuses (euphémisme) si j’en crois les propositions reçus pour les cinq premiers bouquins que j’avais sous la main, deux tout récents et trois anciens. La Fnac m’offre royalement 20 centimes pour le dernier livre de Dominique Schelcher (Le Bonheur est dans le près) sorti en début d’année et vendu 18 €. Idem pour Joséphine d’Yquem (une biographie Flammarion) fraîchement sortie et vendue 23,90 € actuellement à la Fnac. 20 centimes encore pour la Saga du commerce Français (ma prose mériterait plus de considération 🙂 ) publié en 2004. Mon dictionnaire Robert des locutions et expressions (datant de 1993) est lui refusé pour cause de « valeur trop faible ou déjà en trop grande quantité ». Bref, le risque de décourager les bonnes volontés paraît évident. Mais l’algorithme peut aussi réserver de bonnes surprises. La face cachée de l’Empire Mulliez, l’enquête à succès parue en 2015, est reprise 7,47 € (valeur neuve 22 €) !  

6 commentaires

  1. Ca coutera au client la plupart du temps plus cher de se déplacer pour les déposer que ce qu’ils rapporteront en bon d’achat.
    Je sais, il ne faut pas que penser finance mais aussi planète, mais les arguments sont également valables: pourquoi utiliser une énergie fossile et du temps pour gagner 4€(20 livres à 20cts) ?
    Peu motivant donc, sauf si on a une cargaison de “La face cachée de l’Empire Mulliez” tombée du camion qui dormait dans le garage.

  2. Momox étant déjà leader dans ce domaine et “payant” en cash les reprises et non pas en bons d’achats, le match semble plié (vous l’avez)

  3. Arrêtez avec vos commentaires à la con sur ce site, je supporterais pas ça longtemps je vous préviens.

  4. A ce tarif, faites profitez de vos livres à vos voisins, résidents de maisons de retraite, association livre sans frontières… Se faire remunerer en sourire c’est mieux que des pièces jaunes.

  5. A ce tarif, faites profitez de vos livres à vos voisins, résidents de maisons de retraite, association livre sans frontières… Se faire remunerer en sourire c’est mieux que des pièces jaunes.

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