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[ EXCLU ] Livraison à domicile : que sont devenus les clients du quick-commerce ?

Le quick-commerce a fait pschitt et seul Flink survit, pour l’heure, à la grande purge. Près de la moitié des clients ont abandonné la livraison à domicile. Et ceux qui y restent fidèles se tournent d’abord vers les agrégateurs, Uber Eats en tête. Décodage…   

> Sans faire trop de bruit, les plateformes de livraison à domicile Uber Eats et Deliveroo font leur pelote sur la livraison de courses. D’après l’étude exclusive menée par Fox Intelligence pour Editions Dauvers, ces agrégateurs s’accaparent 12 % du marché de la LAD alimentaire. En recoupant différentes sources, dont celle-ci, on peut estimer leur volume d’affaires à 250 M€ en base annuelle. Et Uber Eats, le leader, affiche une croissance de 30 % cette année (source interne).  

> Capables de livrer un (petit) panier en 30 minutes, les agrégateurs s’inscrivent de fait en concurrence frontale du quick-commerce. Lequel, faute de combattants, a perdu la moitié de ses clients en l’espace d’un trimestre et ne réalise plus que 2 % du marché LAD. Seul Flink reste (temporairement ?) actif. Si une majorité des clients perdus ne fait plus appel à la LAD, les urbains attachés au service 5 étoiles se sont peu tournés vers les enseignes GSA après la faillite de leur quick-commerçant. Au profit des opérateurs “alternatifs” : les agrégateurs donc mais aussi Amazon et Epicery. 

> Même si la base clients est très modeste, le phénomène a de quoi interpeller les enseignes conventionnelles quant à leur capacité à être un interlocuteur crédible sur la livraison auprès de cette cible de consommateurs au profil jeune, urbain et aisé. Y compris Leclerc, qui ne récupère pas même les miettes du quick-commerce avec Chez moi sur Paris.

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