
Semaine de montagnes russes pour Agromousquetaires, le pôle industriel d’Intermarché. Mardi, c’était l’annonce de 250 millions d’investissements supplémentaires dans les outils. Demain – selon mes informations – ça sera l’annonce de cessions de sites : 8 sur les 56 qui composent le pôle industriel (pour un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros en 2024). Mais Thierry Cotillard, Mousquetaires-en-chef, n’a jamais caché ses intentions de rationnaliser le “parc”. Deux critères : la proximité avec le produit agricole brut (qui priorise la place des actifs dans le pôle) et la taille des outils, donc leur compétitivité (certains sites sont objectivement trop modestes comparés à leurs concurrents). Dans ce cadre, les outils bœuf et porc devraient être préservés. Pour les autres, Les Mousquetaires ont déjà expliqué en interne qu’il n’y avait pas d’urgence. Les cessions devant intervenir dans les 18 à 30 mois. De bonne guerre. C’est jamais bon de se montrer pressé de vendre 😉 .
Le lendemain, 23 mai, l’AFP donne la liste des huit sites, par exemple sur le site actu.fr, actualités France-Monde :
“deux usines Lyana en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique, Antartic II en Ardèche, Capitaine Cook dans le Finistère, deux usines Capitaine Houat dans le Morbihan et le Pas-de-Calais, le Fournil du Val de Loire en Indre-et-Loire, et Vertumnus dans l’Oise. Ces usines fabriquent ou conditionnent, par exemple, des jus de fruits, des conserves, ou encore des fleurs.”
Des investissements sont annoncés pour les usines restantes :
“750 millions d’euros sur cinq ans doit permettre à la filière agro-industrielle du groupement Mousquetaires d’atteindre les 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2028, contre 4,7 milliards en 2023, malgré un nombre d’usines plus faible.”