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L'infidélité, ça paye…

Club LiboAie, aie, aie ! Veille de la Saint-Valentin et un post sur l’infidélité… Infidélité commerciale en fait. Direction Nice et cet ex-Intermarché (Pessicart) qui vient de prendre les couleurs de Carrefour Market. L’ancien Intermarché avait imaginé un système original pour son rayon fruits et légumes que je vous avais présenté ici. Moyennant un abonnement (7 € par mois), les clients ont accès aux fruits et légumes à prix coûtant. Avec le changement d’enseigne en cours, la question était de savoir si l’ex-adhérent Intermarché (Daniel Sberna) allait maintenir cet original système de vente. Réponse : Oui ! Mieux, pour populariser plus encore son Club Libo (le nom commercial qu’il a donné à l’opération) Daniel Sberna a choisi d’offrir un mois d’abonnement à tout nouveau client qui se présenterait au magasin avec la carte de fidélité d’une enseigne concurrente. Le tout, donc, servi par un claim fort à propos : “L’infélité, ça paye”. Fallait y penser !

2 commentaires

  1. L’infidélité, bien sûr qu’il en connait un rayon!
    Et Mr Dauvers, pourquoi, (comme MEL d’aillleurs, cf son “blog”), user de toujours plus de mots anglais : “claim” étant le dernier en date!
    Pardonnez, mais à trop vouloir chasser le furet, on risque vraiment de passer pour un blaireau!

  2. C’est exaspérant : tout se décline en anglais alors que la plupart du temps un mot français ferait l’affaire. Les anglais ou américains, eux, n’ont pas honte de parler leur langue. Ou bien d’inventer une expression quand c’est quelque chose de tout nouveau. Et nous, on enchaîne là-dessus sans aucune créativité linguistique.
    En réunion CE, mon ex patron nous parlait du ranking du magasin. Moi, faussement naïf :
    – C’est quoi le ranking ?
    – C’est la place qu’occupe le magasin dans la liste nationale.
    – C’est le classement alors ? Pourquoi ne pas le dire en français ? Ce serait directement compréhensible.
    Air gêné du patron, pas de réponse. Il enchaîne sur autre chose…
    Dans le magazine interne du groupe, un reportage sur l’acheminement des produits. Voici un extrait :
    “Les produits passent par la supply chain (chaîne d’approvisionnement) puis sont dirigés…etc. etc.”
    Autrement dit le rédacteur a cité l’expression anglaise, mais conscient du problème, il n’a pas pu s’empêcher de traduire !
    Il aurait pu faire l’économie de la démarche en parlant la langue qu’on lui a enseigné à l’école, non ?
    Il y a eu un ministère de la francophonie, aujourd’hui ce ne doit plus être qu’une vague délégation sans pouvoirs. Dommage !…

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