« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Ca m’avait jusque là échappé mais les chiens ont leur brosse à dents. L’argument – pour les maîtres j’imagine ? – « plus ils mâchent, plus leurs dents deviennent propre ». Pour avoir croisé quelques chiens dans ma vie, j’aurais volontiers ajouté « et l’haleine devient fraîche ». Parce que, vu du maître, c’est quand même bien l’argument majeur, non ?
Après les chiens, les vaches. Danone a choisi de faire des économies en confiant la communication de ses deux marques Alpro et Les deux vaches à la même agence. Meuuh oui.
Chez Carrefour à Rennes. Là, je crois pouvoir annoncer solennellement la fin de la crise (du pain de mie). Des mois que je n’avais pas vu un rayon aussi… rempli. Tout est relatif (sur le remplissage) mais l’émotion est là.
Heureusement que les clients ne s’intéressent pas (trop) à la signalétique… Ca consiste en quoi « super consistant » ??? Coup de chance, je sais. C’est lorsque la cuillère tient dans le pot, genre Danio. Pour le coup, rien de consistant ici.
Super U, toujours à Rennes. Le magasin s’est équipé d’une « borne automatique de détection de température corporelle ». Rien d’obligatoire, précise certes Super U. Il n’empêche. J’ai connu accueil plus… chaleureux.
La France a chaud. Et tous les Français ont la même idée. Tomates mozzarella.
La France a chaud (2). Et tous les Français ont la même idée. Plus une seule boîte de maïs.
Une pharmacie de Noyal-sur-Vilaine, non loin de Rennes. C’est moi ou on a très peu entendu parler de la palme d’or cette année 😉
MARDI
Direction Nantes pour découvrir l’organisation Leclerc à la conquête du centre-ville (dont l’enseigne est absente) via les drives piétons. Les 6 hypers de périphérie, tous concurrents, se sont réunis dans un GIE baptisé « Force 6 ». Aux anciens (comme moi), le nom rappellera les années 1990 lorsque les Leclerc Nantais se coordonnaient pour faire les 400 coups. Genre du Ricard à – 50 %. Pour piquer, ça piquait !
Un Super U à Rennes. « Nous commercialisations les espèces considérées comme abondantes » ; « Nous commercialisons sans faire de promotion sur les espèces dont les ressources s’affaiblissent » ; « Nous ne commercialisons pas certaines espèces menacées ». A faire des manières, hein…
MERCREDI
Le fondateur de Shopmium lance une marque de lessive internet (Spring), nous apprend Les Echos aujourd’hui. Une « DNVB » pour digital native vertical brand, ce nouveau résumé de la modernité, avec la dose d’écologie qui va avec puisque le plastique de l’emballage et les ingrédients controversés sont supprimés. Le tout arrivant par La Poste dans « un format colis qui rentre dans les boîtes-aux-lettres ». Donc, si j’ai bien suivi, de la lessive par courrier par petites doses. Eco-friendly ou green… washing ? Je sais, facile pour de la lessive mais fallait quand même l’amener, hein ?
Amazon et le service client. Redoutable en général mais… prenable en particulier. Aujourd’hui, besoin d’une tête de fixation pour mon matériel vidéo (oui, chez Dauvers, on a pas de service achats). Le produit est bien en stock mais livrable entre le 23 juillet et le 8 août. J’imagine le temps nécessaire pour faire le paquet.
Darty. Une friteuse, du bolduc. Heureusement, y’a toujours Darty pour me rappeler – en le suggérant, rien de plus – que dimanche c’est la fête des mères. D’habitude, c’est avec des fers à repasser ou des aspirateurs. La cause des femmes avance.
Un Auchan dans le Nord. La prochaine fois, je viens dans la région avec mon rouleau. Prudence est mère de sûreté.
JEUDI
Stores-tour au Havre. Premier stop chez Cultura. Là, faudrait quand même voir à trancher. De deux choses l’une : si toucher les produits présente un risque (ce que sous-entend Cultura) alors, dans ce cas, la vente en libre-service doit s’effacer quelque temps ; ou alors le risque est minime et toute signalisation anxiogène est à bannir.
Parce qu’il faut se sustenter, stop chez Flunch. Mon premier « resto » depuis le 15 mars. Je sais, je mène une vie de dingue, surtout que Flunch est monté en gamme. Désormais, on est… servi.
Il y a rarement loin d’un Flunch à l’entrée d’un Auchan, ici Montivilliers. L’hyper peut recevoir 1 216 personnes, ça me donne une chance !
« Épuisé ». Plus de spa. T’avais qu’à venir avant !
J’adore l’image tant elle dit beaucoup des paradoxes de la conso. Bio et discount côte-à-côte. Et c’est normal.
OK, mes études agricoles sont loin mais il y a des choses qui ne s’oublient pas. Par exemple, la différence entre une blonde d’Aquitaine et une prim’holstein.
Ceux qui « tournent » en magasins l’ont forcément remarqué : les distances indiquées sur les panneaux “longue durée” sont toujours à prendre avec circonspection. Comme si les enseignes avaient inventé une nouvelle unité de mesure : le mètre… publicitaire. La preuve en une image : 200 mètres selon Intermarché, 700 mètres selon le GPS.
Casse-tête devant la machine à jus. Comme fait exprès, ne manque que le prix de la bouteille de 33 cl que j’ai choisie. J’ai le prix du litre, du demi-litre, du quart de litre et même du kilo d’orange (pas super facile pour se servir quand même !).
Probablement un goût immodéré du risque, je me laisse tenter par la bouteille dont je ne connais pas le prix. Résultat : le 33 cl au prix du 25 cl. Ou comment détruire de la valeur.
Chez Market. La balance des fruits et légumes est en panne. Ca passe toujours mieux avec des fleurs.
“Le Breton”. J’aurais plus parié pour du cidre mais vas pour du Bordeaux.
Pour le Cramoisay par contre, je passe mon tour. Car pour arborer un logo Saveur de l’Année 2017/2018, c’est, au mieux, un 2016. Et la « garde » de Cramoisay est toute relative. Manifestement, on ne s’intéresse guère à ses stocks chez Market.
VENDREDI
Comment pourrir son image-prix ? Comme ça. En affichant à 39,99 € ce qui est partout vendu à moins de 30 €.
Pour ceux qui découvriraient depuis peu le commerce en réseau, l’une des règles d’or : le national propose, le local dispose. Chez Petit Bateau comme ailleurs. Donc, ici, dans ce magasin, on… touche !
Dernier tour chez Auchan. Le plus surprenant, comme toujours ? Qu’un homme ou une femme ait été capable d’imprimer et de poser cette affiche sans s’étonner. Un(e) mal-voyant(e) peut-être. Je m’en vais de ce pas implorer Mercure (le Dieu du commerce) d’absoudre pareil pêché.
A samedi prochain (ou pas)
Bonjour Monsieur Dauvers
Les images de votre blog sont parfois trés longue à charger, tout le monde n’a pas la fibre, on ne consulte pas toujours vos intéressants articles sur le reseau de l’entreprise.
Exemple, Super Consistant, IMG_2675.jpg « pèse » 1,9 meg.
Votre logiciel de gestion de photographies devrait vous permettre d’en diminuer le « poids ».
Internet, hélas, pollue aussi.
A part cela, votre Samedi Conso est indispensable.
Portez vous bien,
André
Bjr André
Bien reçu
Depuis maintenant 10 jours, le téléphone au volant = retrait du permis en cas de non respect du code de la route. Vous jouez avec le feu 😉
Allez vous de mieux en mieux Denis ?
La communication “force 6” des centres e.leclerc nantais a commencé en novembre 1989 pour anticiper la montée en régime d’auchan qui avait racheté en mai 2 magasins continent à vertou et saint-herblain qu’il avait renommé HYPERLOIRE dans l’attente de leurs transferts-extensions envisagés respectivement à SAINT-SÉBASTIEN et ORVAULT. La suite entre autre sera dans un livre à paraître en fin d’année dont le titre provisoire est “les hypermarchés nantes métropolitain” (les dessous de l’histoire) de 1967 à nos jours.
Bonne journée.
Stephane jarry
Bjr Harry
Avec plaisir pour relayer ça le moment venu !
Olivier
Prise de température non obligatoire…heureusement vu qu’une affiche déclare ladite machine hors service.
Je trouve au contraire que l’affiche sur les cannes est plutôt bien tournée :
Cette année, il n’y a pas de Festival de Cannes, mais chez nous, si !