SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

LUNDI 

L’année démarre classiquement par ces vœux (toujours touchants) d’expéditeurs inconnus. Stéphanie B., par exemple, « conseillère clientèle professionnelle » de La Poste qui me souhaite une bonne et heureuse année. Sans oublier mes proches. Autant vous dire que quand Madame Dauvers a appris qu’elle avait les bons vœux de la conseillère de La Poste, elle en était fort marrie. A deux doigts de lui répondre. 

Chez Kaporal. « Merci de ne pas toucher les jeans pliés ». Dans ce cas, on appelle ça un musée. Pas un commerce. 

C’était bien le meilleur placement possible… Le 10 décembre (revoir ici), Casino proposait d’emprunter 100 € à ses clients « Casino Max » et de leur rendre… 200 € début janvier. Les mauvais esprits (dont moi) y avaient vu une habile opération courant sur 2 exercices. Pas du tout, m’avait-on expliqué chez Casino, c’est un hasard du calendrier. Le résultat est là : le 3 janvier, Casino a donc remboursé sa dette au double : 200 € cagnottés sur la carte de fid. Le meilleur placement possible ! Merci Casino. 

MARDI 

Chez Carrefour. Des magiciens chez Nestlé ! Les céréales Nesquik sont nutriscorées A. Et parce qu’évidemment il est permis de douter, Nestlé veut rassurer : « Toujours aussi délicieux ». Sous-entendu : y’a tellement de produits notés A qui ne font pas envie… 

Rayon céréales toujours. C’est à rien y comprendre. Spécial K (qui a toujours vanté la silhouette, la nutrition, l’équilibre) est noté C, Nesquik, quand même très connoté gourmandise, A. Des magiciens, j’vous dis. 

Avant de quitter le rayon, « LA » photo. Les céréales gourmandes (par opposition aux punitifs Corn flakes ou Special K) s’étagent donc de A à D. Pas toujours facile à suivre vu du client. Mais c’est comme ça.

Chez Market. Pourquoi les espaces de déstockage sont-ils nécessairement aussi peu ragoûtant ? Ben oui, pourquoi ? Depuis la couleur (criarde) et la propreté de la gondole à l’autocollant (criard, encore) qui barre la bouteille, rien ne manque. 

MERCREDI 

Dans la presse : des sachets de cannabis « Haribeuh » saisis lors d’une opération anti-drogue dans le Vaucluse. Méritent une seconde chance dans le marketing ces dealers, non ? 

Mamie Dauvers revient de chez Action avec une carte-jeu. « Grattez et gagnez 1 minute de shopping offerte ». Doit pas y avoir beaucoup d’enseignes qui peuvent se le permettre de faire gagner une minute de shopping. Même chez Lidl, ça serait trop risqué. Pour Lidl.  

JEUDI

Nouvelles rumeurs (circonstanciées quand même) de l’intérêt des Mulliez pour Carrefour, cette fois-ci avec l’aide de fonds d’investissement. Fonds qui seraient donc prêts à mettre 23,50 € l’action lorsque la Bourse peinait à sortir 15 €. Et dire qu’on a souvent présenté la Bourse comme le meilleur moyen de donner sa (vraie) valeur à une entreprise… La revanche du private equity en somme. 

Espace Culturel Leclerc à Rennes, où la libraire aime bien donner son avis sur les livres.« Vous n’allez sans doute pas me croire, mais la vie d’une huitre est passionnante ». Je confirme, je la crois pas. 

Espace Culturel toujours. Rayon “petit son”. C’est le retour de l’horloge… parlante.  

Une enseigne déco-maison que je ne connaissais pas : Fabrique du Style. Fallait oser imaginer un gant de massage en ortie ! Ou ne jamais s’être frotté à Urtica dioica (son p’tit nom latin). Je m’imagine bien ramener ça à la maison. « Cadeau, chérie ! Et… tant pis si ça pique ! ». 

Fabrique du style toujours. Un déodorant “naturel”. « Idéal pour faire plaisir à un homme ». Pour celles qui ont essayé tout le reste quand même.

L’hyper Leclerc de la galerie. 1,69 € le kilo de côtes de porc. Y’a moyen de mettre le feu aux campagnes avec un prix pareil. Même si, rationnellement, la filière porcine a besoin de ces « dégagements » en début d’année en raison d’une moindre consommation de porc en décembre. 

D’ailleurs, y’a encore moins cher que des côtes. La queue ! 88 centimes le kilo. Et comme, parait-il, tout est bon dans le cochon, suis à deux doigts de me laisser tenter. 

Carrefour Montesson. Rupture d’autotests. Au prix pratiqué par les hypers, c’était à prévoir. Pour les impatients, y’a toujours la pharmacie de la galerie à 50 balles les 10 tests. #MauvaisEsprit. 

VENDREDI   

Dans le prospectus Carrefour de la semaine. Des chaussettes Black & Decker avec la promesse « d’affirmer mon style ». Non mais y’a un pilote dans cette boutique ??? Ça tourne (déjà) plus rond visiblement. J’attends impatiemment les caleçons Kärcher ou les coupe-vents Dyson tant qu’à y être ! C’est bon, vous lavez ? 

Chez Netto. Vivement la fin de la crise sanitaire que l’on puisse à nouveau grignoter dans les rayons vrac. En creux, c’est bien ce qu’il faut comprendre non ? Puisque l’interdiction est « en raison des conditions sanitaires »… 

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