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[ EXCLU ] Hard discount et premiers prix ­performent aussi dans la France ”riche”

Les départements les plus pauvres de France sont majoritairement situés dans le nord et le sud-est du pays. L’appétit des clients pour les petits prix y est logiquement élevé. Mais les meilleures ventes du hard discount et des premiers prix s’observent aussi dans l’est et le centre, pourtant plus ”privilégiés”.

Les 14 % de part de marché du hard discount dans l’est de la France sont davantage le fruit de l’histoire (le modèle est arrivé d’Allemagne) que la conséquence du niveau de revenu dans la région, pas spécialement faible. Quant aux premiers prix, ils se vendent très bien dans le centre du pays et une partie de l’ouest. En considérant le taux de pauvreté de chaque département, les Deux-Sèvres, la Mayenne, la Vendée et le Cher sont particulièrement sur-consommateurs de premiers prix (indices supérieurs à 140). 

4 commentaires

  1. Et encore, la PDM dans l’Est n’inclut visiblement pas Norma. Ça ne rajouterait pas énormément, mais ça rajouterait quand même.

  2. Quelles enseignes françaises appartiennent encore à cette catégorie ? Il y a surtout des SDMP maintenant.

  3. Merci pour vos cartes, toujours intéressantes.
    Vous vous étonnez d’un décalage entre la carte de la pauvreté selon l’Insee et la carte de la consommation des articles premiers prix de Circana.
    Il n’y a que deux explications logiques :

    – a) soit les gens de l’ouest sont des radins,
    – b) soit l’Insee ne calculent pas correctement le taux de pauvreté.

    Ayant vécu à l’est et maintenant à l’ouest, je peux vous assurer que c’est l’Insee qui se trompe.
    Par exemple, le département de la Manche, très riche selon l’Insee qui le colorie en rose clair, est en réalité très pauvre comme le confirme le vert foncé de l’indice de surconsommation des premiers prix.
    La carte des prix du mètre carré de logement pourrait confirmer que la première carte rose de l’Insee est grandement erronée.
    Seulement voilà, l’Insee préfère compter les mètres carrés de HLM en considérant que les gens qui y vivent sont forcément beaucoup plus pauvres, que le petit propriétaire d’une maison en ruine du fin fond de la campagne, ce qui est faux.

    C’est incroyable comme l’Insee se trompe. Mais le pire est qu’il y a des personnes qui y font encore totalement confiance. Le minimum serait d’avoir un petit doute.

    1. Le taux de pauvreté est la part de la population dont le niveau de vie, c’est-à-dire le revenu disponible d’un ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (1 pour le premier adulte, 0.5 par personne supplémentaire, 0.3 pour les enfants de moins de 14 ans), est inférieur au seuil de pauvreté, c’est à dire à 60% du niveau de vie médian. Rien à voir donc avec les mètres carrés de HLM. Faut quand même être très sûr de soi dans la vie pour affirmer que l’entièreté des statisticiens qui travaillent à l’INSEE se trompent sur la méthode de calcul d’une de leurs statistiques les plus essentielles…

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