Pâques, la saison du chocolat ! Après avoir évoqué (en infographie) le prix des moulages, retour au chocolat plus “courant” : le noir pour pâtisserie et en version premier prix. En clair, là où le marketing pèse le moins dans la structure de coûts et, par ricochet, la matière première le plus.
Et, là, suis pas déçu… De septembre 2022 (avant que les cours commencent à s’emballer) à aujourd’hui, le prix de la tablette Top Budget / Intermarché a plus que doublé. Ça pique un peu sur le prix de la mousse au chocolat maison…
Demandez des droits d’auteurs à Actu.fr et Le Figaro qui viennent de sortir des articles sur l’augmentation du prix du lapin en chocolat.
Mais c’est dommage que vous censuriez mes deux commentaires sur le sujet qui donnent la vraie raison. Je retente une troisième fois, car je sais que vous avez un bon fond, et peut-être que je me suis mal exprimé précédemment.
1. La consommation de cacao explose en Asie. Si vous ne voyagez pas là-bas, vous pouvez quand même vous en apercevoir avec votre fameux “cours du cacao”. Il est plus cher sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) que sur l’Intercontinental Exchange (ICE) à Londres. Or le Nymex est la référence, non seulement pour l’Amérique, mais aussi pour l’Asie, alors que l’ICE concerne le vieux continent.
2. Les agro-industrielles dépendent du cacao naturel, contrairement à ce qui se passe pour l’arôme vanille, fraise, pomme, et d’autres. Les chimistes sont incapables actuellement d’imiter correctement le cacao.
Bref, la cause ne vient pas que des méchants spéculateurs boursiers.